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École en français langue première; la meilleure option pour le bilinguisme

École en français langue première; la meilleure option pour le bilinguisme

The English version of the text below “French first language schools; the best option for perfect bilingualism” is available here.

Vous hésitez entre inscrire votre enfant à l’école d’immersion ou à l’école de français langue première? Vous ne savez pas si vous êtes un ayant droit? Et si l’École Émilie-Tremblay est vraiment le bon choix pour votre enfant?

La Commission scolaire francophone du Yukon (CSFY) souhaite faire la lumière sur toutes les catégories d’admission et les processus de permission d’admission dans le cas des non-ayants droit. Sachez que les études prouvent que ce sont les écoles de langues premières en situation minoritaire qui offre la meilleure option pour le parfait bilinguisme des élèves. En effet, nos élèves suivent des cours de français et d’anglais langues premières pour leur permettre de maitriser les deux langues officielles. Voici notre dépliant qui présente nos services et ce qui nous distingue des autres écoles.

Qu’est-ce qu’un ayant droit?

Afin de protéger les droits des minorités, la Charte canadienne des droits et libertés possède une section complète sur les droits linguistiques des communautés de langues officielles en situation minoritaire. L’article 23 de la Charte définit trois catégories d’ayants droit qui se résument ainsi :

  1. Première langue : un parent canadien dont la première langue apprise et encore comprise est le français.
  2. Instruction primaire : un parent canadien qui a reçu une partie de son instruction primaire au Canada en français langue première.
  3. Continuité familiale : un parent dont un enfant reçoit ou a reçu une partie de son instruction primaire ou secondaire au Canada en français langue première.

Tous les enfants qui ont un parent qui appartient à ces catégories sont obligatoirement acceptés dans les écoles de la CSFY, peu importe la langue qui est parlée à la maison. Jusqu’ici, le processus est simple puisqu’il suffit de remplir le formulaire disponible à https://eet.csfy.ca/admission/ ou de contacter le secrétariat de l’école au 667-8150.

Les différentes permissions d’admission

La CSFY accepte également 4 autres catégories appelées « permission d’admission ». En voici un aperçu :

  1. Immigrant francophone : un parent n’ayant pas la citoyenneté canadienne, mais qui, s’il l’avait, se qualifierait en tant qu’ayant droit.
  2. Ancêtre francophone : un parent canadien qui a un ancêtre francophone canadien. Cela signifie que le grand-père ou la grand-mère de l’enfant se serait qualifié(e) en tant qu’ayant droit. L’objectif est de récupérer les générations francophones perdues par l’assimilation puisque par le passé, l’enseignement du français était interdit ou non accessibles causant l’assimilation et une diminution de la vitalité de la communauté partout au pays.
  3. Anglophone : un parent canadien qui parle couramment le français, mais qui ne se qualifie pas sous une autre catégorie et qui choisit de s’intégrer et d’établir un lien authentique avec la communauté francophone. Il faut que l’enfant puisse fonctionner en français avant d’être admis.
  4. Immigrant ne parlant ni français ni anglais : un parent n’ayant pas la citoyenneté canadienne et ne parlant ni français ni anglais. Cette catégorie reconnait qu’un parent immigrant qui ne parle aucune des deux langues officielles devrait néanmoins avoir le choix de faire instruire ses enfants dans l’une d’entre elles.

Le processus des permissions d’admission

Ce sont les commissaires en conseil qui approuvent ou refusent ces permissions d’admission suite à la recommandation du comité d’admission qui rencontre les familles. Le comité évalue la compétence de communiquer en français de l’enfant et des parents, l’engagement des parents envers l’apprentissage du français et envers la communauté francophone et les liens entre la famille et la communauté francophone.

Toute décision doit être prise en considérant ce qu’il y a de mieux pour le développement de l’enfant afin de lui permettre de réussir à son plein potentiel. Les parents et l’enfant doivent s’engager à s’intégrer à la communauté francophone et à faire une place au français à la maison et en dehors des heures de classe.

Les commissaires doivent s’assurer  que la permission d’admission cadre avec la mission de la CSFY et de ses programmes d’instruction en français en tenant compte, entre autres, de l’impact pédagogique, culturel et linguistique auprès de la classe et de l’école. Dans le cas où la demande est refusée, les parents peuvent porter en appel cette décision en fournissant de nouvelles preuves aux commissaires. La politique et la directive d’admission avec tous les détails sont disponibles en français et en anglais à https://eet.csfy.ca/admission/

Permission d’admission probatoire

Cette permission d’admission est par contre probatoire pour la première année scolaire. Les élèves inscrits en maternelle 4 ans reçoivent quant à eux une probation jusqu’à la fin de la maternelle 5 ans. Des rencontres avec la famille et le comité d’admission permettent d’évaluer le cheminement de l’enfant et de voir s’il est dans son meilleur intérêt de recommander une permission d’admission permanente aux commissaires. Si le comité juge qu’il aimerait évaluer à nouveau les progrès linguistiques et l’intégration de l’élève dans sa communauté culturelle, il recommandera alors aux commissaires d’accorder une prolongation à la permission d’admission. Les commissaires en conseil font l’annonce de leur décision lors d’une réunion publique.

À noter que le nombre d’élèves que la CSFY peut admettre en vertu des catégories « Anglophone » et « Immigrant ne parlant ni français ni anglais » ne peut dépasser 5 % de la population étudiante totale, sauf si la ministre de l’Éducation y consent au cas par cas, à la demande de la CSFY.

Pour toute question sur les admissions, vous pouvez contacter le secrétariat de l’école au (867) 667-8150.